jeudi 4 février 2010

Vortex informatique et bases de données : une méthodologie raisonnée

V.infra Les liens utiles en relation avec la bibliographie, les séminaires et les bases de données construites, corrigées ou bien remaniées par l'auteur.





AFPMA : XXXIIIe séminaire

Vendredi 13 et samedi 14 novembre 2009

Paris


Vortex informatique et bases de données : une méthodologie raisonnée


C’est une spirale galopante de nouvelles technologies informatiques qui nous entoure, parmi lesquelles se situent en bonne place les bases de données. Une telle somme d’informations et d’avis différents, ou bien convergents, émane régulièrement des ces avancées technologiques, et entraîne quelquefois une certaine confusion pour un développement pratique et rapide.

D’une part, le choix d’un logiciel, parmi les Open source (libre et gratuit) ou bien de format propriétaire (payant), d’autre part, la difficulté de comprendre un langage informatique en constante évolution retarde la mise en place de nos bases de données.

Nous n’allons pas nous étendre sur le choix d’un logiciel dont chacun retirera ses propres avantages et inconvénients puisqu’il est tout à fait possible de passer de l’un à l’autre en cas d’insatisfaction, ni avec tous ces termes appliqués à l’informatique, avec ses anglicismes obtus et ses acronymes rébarbatifs qui ne sont pas réellement nécessaires à l’avancement de nos recherches.

Nous allons plutôt essayer, par rapport à de multiples expériences sur les bases de données appliquées à différents thèmes de l’archéologie, de définir une simple délimitation rationnelle du nécessaire et du superflu


- en nous appuyant sur nos multiples expériences

- en appliquant la technique empirique de résolution de problèmes qui tient compte à chaque étape des résultats précédents et en déduit la stratégie à adopter par la suite

- en prenant simplement en compte, les possibilités techniques, et le budget de chacun ainsi que la finalité souhaitée pour chaque base de données, avec bien sûr, ses résultats.



Après un récolement des informations nécessaires à la sauvegarde, l’étude, et la diffusion, nous pouvons étendre l’ensemble de nos connaissances et de nos recherches et les faire ainsi évoluer les bases de données.

Il faut donc délimiter de façon rationnelle les informations indispensables pour obtenir des résultats rapides et fiables avec des objectifs précis avec les objectifs suivants

- Une technologie d’accès et d’utilisation aisée, facilitant l’inter action entre chercheurs, et favorisant ainsi la connaissance et la diffusion dans le milieu éducatif, selon les directives du CNRS.

- La création de bases de données accessibles d’Internet, avec des textes et des images digitalisées appartenant à un type de contenu spécifique

- L’information, structurée à un niveau ouvert à n’importe quel usager qui, à un moment donné, désire savoir quelque chose sur un document relatif à une thématique donnée, d’autres niveaux sont réservés aux collaborateurs ayant accès aux possibilités de recherche ou de saisie qu’offre la base de données.

Les bases construites par nos soins sont équipées d’outils qui permettent aux chercheurs de s’initier à ces techniques de travail.

Nous allons donc vous présenter un éventail de méthodologies appliquées aux différentes nécessités de chacun dont les finalités se rejoignent toujours, mais dont les priorités ne sont pas toujours les mêmes. Ceci dans l’esprit de contribuer aux souhaits de chacun pour diriger sa ou ses propres bases de données, mais aussi de satisfaire aux exigences de la Recherche qui sont actuellement la diffusion des savoirs et la sauvegarde des bases de données par le biais de l’hébergement CNRS.

Deux musées



- le musée gréco-romain d’Alexandrie avec ses 11 bases relationnelles complexes,



(v. XXIè séminaire AFPMA, Périgueux, (http://seminaireafpma2007.blogspot.com/ ou bien Cf.AFPMA, CEPMR - CNRS, Paris)

L’informatisation de ce musée est terminée malgré ces difficultés ...




- le musée d’Histoire naturelle de Nîmes, en cours d’informatisation

Celui-ci se compose de plusieurs bases de données, mises sur réseau par la mairie de la ville, et sur lesquelles nous travaillons ensemble, destinées à être reliées entre elles en fin d’informatisation.

Certaines de ces bases sont en cours de finalisation, d’autres bien avancées, 2 seulement restent à construire.


1 base statistique, Opus Pompéi, pour Hélène Dessales, maître de conférence ENS-UMR 8546, dont la méthodologie est définie pour la construction du bâti avec les châteaux d’eau de Pompéi



et ses différents opus de construction.

(http://seminaireafpma2007.blogspot.com/ ou bien Cf.AFPMA, CEPMR - CNRS, Paris).


Adaptée en 2009 très rapidement pour le site de Barbegal, Opus Barbegal, cette banque de données formée de 12 bases relationnelles avec statistiques et histogrammes automatisés


d’après les calculs, a aussi démontré son efficacité pour utiliser l’ensemble des données avec un modèle construit pour obtenir un rapport automatique destiné à la publication

.


Une base documentaire et photographique de recherche, entièrement renseig née, traitant de peintures murales, pour Alix Barbet, Directeur de recherche honoraire. Elle concerne la Gaule dans un premier temps, elle s’adapte peu à peu à tout l’Orient et l’Occident. Cette base a été particulièrement soignée pour la qualité de ses images, ainsi que le souhaitait son initiatrice, Alix Barbet. Elle a montré son efficacité auprès d’autres spécialistes (Aix-en-Provence et l’Ecole Française de Rome qui en a souhaité certaines informations.




Elle est actuellement disponible en texte de consultation pour tous ceux qui le souhaitent, sur le site de l’Ecole Normale (v.lien). Elle continue à évoluer.
Cf. Opus Décors antiques, CNRS-ENS-UMR 8546, Paris, la base




Elle est hébergée dans le GBD (Grandes Bases de Données) du CCSD (Centre pour la Communication Scientifique Directe) du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) par le TGE (Très Grand Equipement) ADONIS.

Lien : http://gbd.ccsd.cnrs.fr/index.php?action=authentifier




L’UMR 8546 de l’ENS est pour une large part dans l’hébergement de ces bases de données avec 10 d’entre elles dont la liste apparaît ici : Epipoles, de Marie Laurence Haack, Fabulus, de Hélène Eristov et Nicole Blanc et Opus Décors antiques d’Alix Barbet, Décors in situ de Claude Vibert Guigue, BaseFer de Katherine Gruel et Olivier Buschsenchutz , FacièsMonnaie de Katherine

Gruel, PCR Berry et SIG Berry de Laure Laut, Celtecophys de Katherine Gruel, Installations agricoles, âge du fer, Stéphane Marion.






Une base du même type que l’Opus Décors antiques adaptée pour un thème précis : la pêche, la pisciculture, le monde marin , renseignée par Alix Barbet avec la collaboration de Myriam Sternberg, chercheur au CCJ Camille Julian d’Aix-en-Provence, sera bientôt intégrée à la base de données Opus Décors antiques




Image 24 Une base de données statistiques pour répertorier les objets de fouilles sur toute la Gaule pour la protohistoire celtique : Katherine Gruel – Olivier Buschsenschutz, Christine Jouannet, Marc Levery

Lien de consultation direct vers la BaseFer

Cf. La BaseFer (dont la page de garde) a été modifiée, ne se consulte pas


La BaseFer est une base générale, portant sur l’Age du Fer en Gaule. Elle est évolutive, parce qu’elle est sans cesse modifiée par les différents collaborateurs. Elle se veut plus qualitative que quantitative et rend compte de l’état de la documentation publiée.

Le fichier comptait en mai 2008 11377 « sites ».

http://www.archeo.ens.fr/spip.php?article744



Une base de données numismatique pour Katherine Gruel




Cette base est une extension pour les monnaies de la BaseFer dans laquelle sont référencées les données générales connues sur chaque site.

Chaque fiche est référencée par le numéro INSEE suivi d’un numéro individuel

Le classement se fait donc par commune et département avec autant de fiches suite que nécessaire

La nature et la chronologie du site ou du dépôt sont indiqués

Lien ENS : http://www.archeo.ens.fr/spip.php?article743

La fiche




Nous constatons la diversité des thématiques et nous concevons alors la rationalité de la méthodologie à apporter pour la construction de ces diverses bases de données afin d’obtenir un résultat rapide et soigné, à la portée de chacun. Nous avons adopté une méthodologie ayant fait ses preuves

Une organisation sémantique rigoureuse des informations pour obtenir un système de saisie rapide et fiable.

Décharger le chercheur et le chargé de saisie de toute contrainte liée à l’informatique et ses termes

Permettre une consultation facile, rapide et systématique d’une grande quantité de données en accédant aux besoins spécifiques de chacun.

Favoriser la connaissance et la diffusion du savoir, la sauvegarde des données avec une technologie d’accès et d’utilisation faciles

L’ensemble des ces protocoles est appliqué avec une sécurité intégrale de toutes les données.

Ces critères ont fait leurs preuves et démontré leur efficacité par la prise en main des divers protagonistes pour lesquels ces bases de données ont été construites et par une consultation désormais permise sur le réseau pour une des bases de données, l’Opus Décors antiques.


Dans le cadre des directives qui nous sont fournies par le CNRS pour la sauvegarde des données et la diffusion des savoirs, j’attire votre attention sur l’utilité d’une autre base de données, signalée sur le bulletin mensuel du CNRS en Décembre 2008. Elle concerne la sauvegarde de l’inventaire par Emile Espérandieu, dont la thématique est Sculptures de la Gaule Romaine. Elle est terminée et devrait être prochainementconsultable sur le Net, la base NEsp par Danièle Terrer, Centre Camille Julian, UMR 6573, Université de Provence, Aix-en-Provence.


Acteurs du sauvetage des données, archives et photographies sur plaques de verre, Jean-Daniel Pariset, conservateur des archives de Saint-Cyr, Henri Lavagne, Membre de l’Institut, le Ministère de la Culture (France), la Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, le Centre Camille Julian, le CIL.

NEsp est intégrée de façon très claire dans les projets pédagogiques actuels, tant pour le secondaire que pour l’enseignement supérieur.



Coopération, information et communication

Il nous paraît souhaitable de continuer

- d’initier une coopération destinée à développer les nouvelles technologies en vue notamment d’assurer une meilleure diffusion du patrimoine et de meilleures ouvertures de recherche.

- suivre l'émergence des outils modernes de communication dans leurs développements pour obtenir la diffusion la plus large possible de la connaissance accumulée.

C’est par une évolution raisonnée de ces systèmes, avec plusieurs niveaux de la sécurité imposée par la recherche, que nous permettrons un travail et une recherche scientifiques optimisés.



Récapitulation

- Optimiser une méthode d’inventaire informatique dans le souci de permettre l’élaboration d’une terminologie adaptable aux impératifs de la recherche.

- Mettre au point des passerelles techniques entre les logiciels utilisés

- Normalisation des systèmes descriptifs et des vocabulaires pour une informatisation cohérente.

Ainsi, nous ne parlons plus de façon abstraite de ces bases de données, mais nous les consultons, les utilisons, participons à leur évolution constante.

Conclusion

Une des nombreuses réactions et félicitations pour la consultation et la présentation de la base de données Opus Décors antiques

Ho seguito il percorso indicato e sono riuscita ad aprire il tutto! Complimentissimi e grazie per questa incredibile possibilità che offri a tutti di accedere a questo archivio. Ho ormai lasciato a Norbert come presidente la gestione del sito internet dell'associzione e vedrà lui come inserire questa ecellente 'nouvelle'.

Per parte mia vorrei sapere se il funzionamente 'en invité' che permette di accedere alla banca dati è una funzione temporanea, o se potrò sempre accederci seguendo queste modalità...

Irène Bragantini, ancienne présidente de l’AIPMA (Association Internationale des Peintures Murales Antiques)

Traduction :

J’ai suivi le parcours indiqué et j’ai réussi à tout ouvrir. Les plus grands compliments et merci pour cette incroyable possibilité que tu offres à tous d’accéder à ces archives. J’ai laissé à Norbert le rôle de Président pour la gestion du site Internet de l’Association et tu verras avec lui comment intégrer cette excellente nouvelle.

Pour ma part, je voudrais savoir si le fonctionnement en « Invité » qui permet d’accéder à cette banque de données est une fonction temporaire, ou si nous pourrons toujours y accéder selon cette modalité …


Les liens utiles en relation avec la bibliographie, les séminaires et les bases de données construites, corrigées ou bien remaniées par l'auteur.

Cf. Bibliographie Alix Barbet

Cf.Opus Décors antiques, CNRS_ENS_UMR 8546, Paris

Cf. Opus Décors antiques, CNRS-ENS_UMR 8546, Paris, la base (V. en fin de page "Base Opus Décors Antiques en invité")

Cf. Base Fer, Protohistoire celtique et Facies monnaie, base numismatique, ENS-CNRS-UMR 8546, Paris

Cf.AFPMA, CEPMR_CNRS, Paris (site_AFPMA)

Cf.AFPMA, ENS_Paris

Cf. Construction du bâti à Pompéi, CNRS_ENS_UMR 8546, Paris

Cf. Musée d'Histoire naturelle, Nîmes

Cf. 23ème séminaire AFPMA Novembre 2009

Cf. La BaseFer (dont la page de garde) a été modifiée, ne se consulte pas

Cf. La BaseMonnaie titre et image de garde changés en

Inventaire des monnaies gauloises ou Corent_mobilier

La BaseMonnaie existe sur le site ENS, mais elle ne se consulte pas.


Les séminaires et les articles publiés
dont les dernières éditions sont à paraître dans "La revue archéologique de l'Est" : RAE

Cf. XXIe Séminaire 2007, Périgueux "Traitement documentaire et bases de données"

Cf. XXIIIe Séminaire 2009, Paris "Vortex informatique et bases de données : une méthodologie raisonnée"

Cf . XXIVe Séminaire 1010, Narbonne "L'expertise des détails dans la peinture antique".


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